Notre séjour à Lohne du 23 au 28 août 2013 (3) : mardi 27 août, l’écomusée de Cloppenburg, les mégalithes de Visbeck, les tourbières de Goldenstedt et la visite de l’IML.

Le mardi 27 août nous partîmes pour l’écomusée de Cloppenburg, où nous pûmes découvrir à travers une riche visite guidée ces fermes- halles de cette région du nord de l’Allemagne, ainsi que d’autres bâtiments remarquables et dignes d’être conservés dans le souci de sauvegarder le patrimoine des générations qui nous ont précédé.

L'entrée à l'écomusée se fait par une ferme datant de 1561 et installé ici en 1977-1980.

L’entrée à l’écomusée se fait par une ferme datant de 1561 et installée ici en 1977-1980.

 

C'est dans cette ferme de 1793 que nous découvrîmes ces fermes -halles d'un seul tenant regroupant bêtes et hommes.

C’est dans cette ferme de 1793 que nous découvrîmes ces fermes-halles d’un seul tenant regroupant bêtes et hommes.

L'avant du ba^timent est ocuupé par les bêtes qui y approtaient leur chaleur et les hommes étaient installées au fond.

L’avant du bâtiment-halle était occupé par les bêtes qui y apportaient leur chaleur et les hommes étaient installés au fond.

Vue sur les étables installées à l'entrée du bâtiment.

Vue sur les étables installées à l’entrée du bâtiment.

La cuisine et la salle de séjour, juste après les bêtes.

La cuisine et la salle de séjour, juste après les bêtes.

Et dans la partie arrière les alcôves, où on dormait.

Et dans la partie arrière, donnant sur un couloir, les alcôves, où on dormait.

Une alcôve donnait même sur la cuisine et la salle de séjour.

Une alcôve donnait même sur la cuisine et la salle de séjour.

Une grange avec des cloisons ouvertes permettant le sèchage du foin.

Une grange avec des cloisons ouvertes permettant le séchage du foin.

La plus petite construction de l'écomusée, celle du gardien des prairies où séchait le lin.

La plus petite construction de l’écomusée, celle où dormait le valet chargé de surveiller les prairies où séchait le lin. L’auvent était prévu pour abriter le chien.

Le linteau à l'entrée des fermes appelle à la protection divine

Le linteau à l’entrée des fermes appelle à la protection divine, comme sur cette poutre de 1747 où on retrouve l’inscription « Jésus sauveur de l’Humanité ».

La petite église, datant de 1699 et transplantée ici en 1977. Aucune messe ne peut y être célébrée car elle n'a pas été consacrée suite à ce transfert.

La petite église, datant de 1699 et transplantée ici en 1977. Aucune messe ne peut y être célébrée car elle n’a pas été consacrée suite à ce transfert.

On y trouve un tableau de la Vierge à l'Enfant

On y trouve ce  tableau de la Vierge à l’Enfant.

Et cette sculpture du baptême du Christ.

Et cette sculpture du baptême du Christ.

Le président de la SHR retrouve vite ses marques au bureau du maître d'école.

Le président de la SHR, enseignant en histoire-géo, retrouve vite ses marques au bureau du maître d’école.

La petite école, datant de 1751, d'une superficie de 24 m2 et qui pouvait accueillir jusqu'à 60 élèves.

La petite école, datant de 1751, d’une superficie de 24 m2 et qui pouvait accueillir jusqu’à 60 élèves.

Dans cette double ferme halle sont présentés différents artisanats

Dans cette double ferme halle, datant de 1773 et 1811, sont présentés différents artisanats.

Le menuisier.

Le menuisier.

Le cordonnier.

Le cordonnier.

Une aire de battage du blé protégée de la pluie.

Une aire de battage du blé, protégée de la pluie, avec un manège à chevaux.  

Une bergerie construite vers 1830.

Une bergerie construite vers 1830.

Un abri à bois, construit dans la deuxième moitié du XIX siècle.

Un abri à bois, construit dans la deuxième moitié du XIX siècle.

Un moulin à vent, datant de 1879.

Un moulin à vent, datant de 1879.

Notre petit groupe devant la boulangerie à l'ancienne.

Notre petit groupe devant la boulangerie à l’ancienne.

Le restaurant de l'écomusée, installé dans cette ferme de la fin du XVIII siècle. Les croisillons sur le pignonavec sur le pignon ces croisillons, symbole de protection et de longévité.

Le restaurant de l’écomusée est installé dans cette ferme de la fin du XVIII siècle. Les croisillons sur le pignon symbolisent la protection et la longévité.

Une fois de plus, le repas fut très copieux.

Une fois de plus, le repas fut très copieux.

Après Cloppenburg, nous prîmes la route de Goldenstedt et marquâmes un arrêt à Visbek pour découvrir des sépultures mégalithiques, élevées entre 3400 et 2800 avant Jésus-Christ.

Cette chambre mortuaire mesurait 9m50 sur 2 m et seule la partie occidentale a gardé sa pierre supérieur, lui donnant cette allure de dolmen.

Cette chambre mortuaire mesurait 9m50 sur 2 m et seule la partie occidentale a gardé sa pierre supérieur, lui donnant cette allure de dolmen.

Cet alignement de près de 104 m de long, délimité par 130 blocs, comportait une chambre funéraire de 10 m de long.

Cet espace de près de 104 m de long, délimité par 130 blocs, comportait une chambre funéraire de 10 m de long.

Cet ensemble est appelé « Visbeker Brautigam », ( le fiancé de Visbek),  le plus imposant d’Allemagne du Nord. On accédait à la chambre mortuaire par un couloir entièrement recouvert de pierres et de terre. Son nom fait écho à un autre groupe de mégalithes, situé à 4 km, dénommé « Visbeker Braut (la fiancée de Visbek) : une légende raconte qu’une jeune fille malheureuse de devoir épouser celui qu’elle n’aimait pas, préféra se figer en blocs de pierres, au moment de partir aux noces.

Werner Steinke indiquant la hauteur de terre qui recouvrait le monument funéraire.

Werner Steinke indiquant la hauteur de terre qui recouvrait le monument funéraire.

Ces mégalithes reposent dans une magnifique forêt.

Ces mégalithes reposent dans une magnifique forêt.

Sur le "Visbeker Brautigam".

Sur le « Visbeker Brautigam ».

L'extrémité du "Visbeker Brautigam"

L’extrémité du « Visbeker Brautigam ».

Après cette approche mégalithique nous rejoignîmes les tourbières de Goldenstedt, le « Goldenstedter Moor » où nous eûmes droit à une visite guidée en petit train, avec le « Moor Express ».

Voici le Moor Express, prêt au départ.

Voici le Moor Express, prêt au départ.

Tout le monde en voiture.

Tout le monde en voiture.

L'étonnant paysage d'une tourbière.

L’étonnant paysage d’une tourbière.

Que d'eau, que d'eau.

Que d’eau, que d’eau.

Notre guide nous expliqua le lent processus qui aboutit à ce que ces masses d'eau soient comblées par la tourbe.

Notre guide nous expliqua le lent processus qui aboutit à ce que ces étendues  d’eau soient gagnées par les touffes herbeuses qui généreront la tourbe.

Une zone en voie d'exploitation : par wagonnets on évacue les briques de tourbe.

Une zone en voie d’exploitation : par wagonnets on évacue les briques de tourbe.

En voiture pour le retour à la gare.

En voiture pour le retour à la gare.

Un dernier coup d'oeil à la loco et c'est parti.

Un dernier coup d’oeil à la loco et c’est parti.

 Après une pause pâtisserie, où nous pûmes déguster la spécialité locale des Buchweizenpfannenkuchen, les crêpes au sarrazin dans la maison du NIZ, le Naturschutz und Information Zentrum, de Goldenstedt, qui gère l’accès à ces tourbières, zone protégée.

Nous reprîmes le chemin de Lohne où nous attendait une dernière soirée récréative avec le Heimatsverein de Lohne, à l’ILM,  qui se termina par la visite guidée du Musée de l’Industrie. La rencontre débuta par les mots de remerciements mutuels et la remise de cadeaux à nos hôtes Lohnois, qui nous organisèrent un séjour absolument remarquable. Un grand merci au Heimatsverein de Lohne.

Les deux présidents, tous deux enseignants, annoncèrent qu’à l’automne 2015, l’association lohnoise programmera une visite à en Alsace et que la SHR se fera un plaisir de leur organiser ce séjour.

La soirée commença

A l’écoute des orateurs.

La complicité est évidente entre les deux présidents, parlant avec les gestes des enseignants.

La complicité est évidente entre les deux présidents, parlant avec les gestes des enseignants.

Christian Thoma distribue les cadeaux à hans Hogewegg, notre traducteur.

Christian Thoma distribue les cadeaux à Hans Hogewegg, notre traducteur.

A la directrice de l'IML, Mme Haggenmüller.

A la directrice de l’IML, Mme Hagenmeier

Et bien sûr à Benno Dräger, président du Heimatsverein.

Et bien sûr à Benno Dräger, président du Heimatsverein.

Rendez-vous en 2015 à Rixheim.

Rendez-vous en 2015 à Rixheim.

Après les discours, le repas offert par nos hôtes.

Après les discours, le repas offert par nos hôtes.

La soirée se poursuivit par la visite du Musée où nous sentîmes souffler le Lohnerwind, cette perpétuelle capacité d’adaptation pour rebondir lorsqu’une activité commence à péricliter.

Mais que regardent-ils ?

Mais que regardent-ils ?

Devant la machine à vapeur.

Une machine à vapeur, clin d’oeil aux origines de la Révolution Industrielle.

Des exemples d'emballages produits par les usines de Lohne.

Des exemples d’emballages dans les cosmétiques produits aujourd’hui par les usines de Lohne.

mais aussi les sachets dans l'alimentaire.

Mais aussi les sachets dans l’alimentaire.

Mais aussi des composants de l'industrie automobile.

Mais aussi des composants de l’industrie automobile.

Une Fuldamobil, voiture fabriquée à Lohne d'avril à octobre 1955. Cette voiture, surnommée das Ei (loeuf) roulait à 75 km/h et consommait 4l aux 100. Lancée par Karl Scmidt cette construction automobile lohnoise fut vite abandonnée.

Une Fuldamobil, automobile fabriquée à Lohne d’avril à octobre 1955. Cette voiture, surnommée das Ei (l’oeuf), roulait à 75 km/h et consommait 4l aux 100. Lancée par Karl Schmidt, cette construction automobile lohnoise fut vite abandonnée.

Une présentation des Bohlenwegge, remontant à 300 ans avant Jésus-Christ.

Une présentation des Bohlenwegge, remontant à 3 000 ans avant Jésus-Christ.

Les différentes industries qui firent la fortune de Lohne

Les différentes industries qui firent successivement la fortune de Lohne : les plumes, le tabac et les cigares, les bouchons de liège et depuis 1955 l’industrie plastique.

Ce graphique illustre bien ce Lohnerwind, cette perpétuelle capacité d’adaptation. La prospérité actuelle repose sur l’industrie du plastique, dont l’un des fleurons est l’entreprise Pöppelmann, qui s’est implantée à Rixheim en 1980, installation qui est à l’origine du jumelage entre les deux villes.

la première industrie: la fabrication des plumes d'écriture

La première industrie  lohnoise : la fabrication des plumes d’écriture, née en 1801.

Les débouchés et les fourniseurs de l'industrie de la plume.

En noir, les fournisseurs de matière première, les plumes, et en noir les marchés d’expédition des plumes transformées.

Voyons comment il écrit à la plume.

Voyons comment il écrit à la plume.

Lorsque les plumes métalliques ruinèrent cette première activité lohnoise, les entrepreneurs se rabattirent sur la fabrication de pinceaux, de cigares et sur les bouchons de liège. Cette dernière industrie était longtemps la caractéristique de Lohne : en 1950, on y fabriquait encore 1,25 millions de bouchons en liège. Manuelle à l’origine, cette fabrication fut petit à petit mécanisée par des inventeurs de génie comme Franz Joseph Bramlage.

Une reconversion, la fabrication des pinceaux.

Une reconversion, la fabrication des pinceaux.

La fabrication de cigares, une autre reconversion.

La fabrication de cigares, une autre reconversion.

Une célébrité lohnoise, le cigare des trois empereurs.

Une célébrité lohnoise, le cigare des trois empereurs : Guillaume II, empereur d’Allemagne, François-Joseph I, empereur d’Autriche-Hongrie et Nicolas II, tsar de Russie.

l'usine de machines agricoles fondée en 1866 par Clemens August Trenkamp.

L’usine de machines agricoles fondée par Clemens August Trenkamp,en 1866.

L'industrie du liège, d'abord manuelle.

L’industrie du liège, d’abord manuelle.

L'usine de fabiication de bouchons de liège Bramlage

L’usine de fabrication de bouchons de liège Bramlage, fondée en 1845 : les plaques de liège venaient surtout du Portugal et la production se mécanisa rapidement.

Longtemps cette industrie du liège fit la prospérité de Lohne : il y avait 15 usines de bouchons de liège en 1940 et 30 en 1950. C’est à Lohne que Ferdinand Blocklage fit breveter en 1936 un processus automatisé de façonnage du bouchon. Lorsque dans les années 1960, le bouchon plastique concurrença le bouchon de liège, les industriels se lancèrent dans l’industrie plastique qui fait aujourd’hui la prospérité de Lohne.

La visite du Musée se termina par la salle des peintres locaux, comme Joseph Andreas Pausewang (1908-1955) ou Heinz Witte (1880-1961)

Dans la salle des peintres de l'IML.

Dans la salle des peintres de l’IML.

Ainsi se termine  cette présentation de notre séjour en Basse-Saxe et comme vous avez pu vous en rendre compte:

 Es lohnt sich nach Lohne zu gehen !

Encore un grand merci à la ville de Lohne, à Jürgen Göttke-Krogmann, à l’IML et au Heimatsverein de Lohne pour leur accueil et en 2015, ce sera à nous de recevoir nos amis allemands.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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