Les journées du patrimoine : un franc succès pour la visite du Vieux-Rixheim

L'invitation de la SHR

Le panneau lumineux à l’entrée de la ville invitait les amateurs d’histoire à venir participer à la visite guidée du Vieux-Rixheim . Et le samedi après-midi, malgré une météo incertaine, une quarantaine de passionnés d’histoire se retrouvèrent devant l’église Saint-Léger.

 

 

Le regroupement devant l'église Saint-Léger

 

 

Au moment du départ de la balade,  les    cloches se mirent à sonner, car il y avait aussi un mariage, d’où une foule très nombreuse sur le parvis de l’église.

 

 

 

Philippe Wolff présenta le rallye pédestre

 

En préambule, le conseiller municipal délégué à la Culture, Philippe Wolff, salua la nombreuse assistance et présenta le rallye pédestre organisé sur le week-end par la ville de Rixheim.

 

 

 


Au pied du clocher médiéval de l'église Saint-Léger

Benoît Meyer, vice-président de la Société d’Histoire, débuta la visite par la présentation de l’église Saint-Léger. Si l’édifice actuel, oeuvre de l’architecte François-Antoine Zeller, fut consacré le 22 septembre 1786 par l’évêque de Bâle, le clocher est un vestige  de l’église précédente. Les deux premiers niveaux datent du Moyen-Age et le troisième fut rajouté lors de la reconstruction, au XVIII.

 

Saint Jean Népomucène sur la fontaine devant le presbytère.

La fontaine devant le presbytère permit d’aborder le culte de Saint-Jean Népomucène. La statue du saint se trouvait à l’origine dans la petite chapelle sise autrefois à l’entrée de la rue Saint-Jean. Retrouvé fortuitement en 1986, elle fut placée sur cette fontaine.

A l’arrière-plan, se dresse l’ancien presbytère, occupé jusqu’à la Révolution par les prêtres de la paroisse.

 

 

Devant l'ancienne mairie de Rixheim

 

Devant l’ancienne mairie, construite en 1544, Benoît Meyer évoqua le blason de Rixheim et donna des précisions sur les deux plaques commémoratives  mentionnant  deux jumelages de la ville de Rixheim :  avec le canton de Valence-sur-Baïse, dans le Gers, et avec la ville allemande de Lohne.

 

Devant l'ancienne imprimerie Sutter

 

Sur l’emplacement de l’ancien étang, qui occupait l’espace devant le Monument aux Morts, la pluie s’invita dans la promenade et les parapluies firent leur apparition.

Le bâtiment à droite a été construit par l’imprimeur Antoine Sutter, dont l’entreprise, en activité de 1868 à 1940, était spécialisée dans la publication de livres religieux.

 

Sous une pluie de plus en plus forte, refuge à la Commanderie

Alors que la pluie redoubla d’intensité, le groupe put se réfugier dans la Commanderie des Chevaliers Teutoniques.

En 1797, après les troubles révolutionnaires, le bâtiment accueillit une manufacture de papiers peints qui devint en 1802 la propriété de Jean Zuber.

Aujourd’hui le bâtiment comprend trois entités : la manufacture Zuber, l’Hôtel de Ville de Rixheim et le Musée du Papier Peint.

 

Les explications dans le hall, en attendant la visite de dimanche

 

Dans le hall, à l’abri d’une pluie devenue torrentielle, Benoît Meyer donna des explications sur l’histoire du bâtiment, sans entrer dans tous les détails, vu que la visite guidée de la Commanderie figurait au programme des animations du dimanche.

 

 

 

Devant la fontaine Saint-Jean avec la statue de Saint Jean Népomucène

 

Devant la fontaine Saint-Jean, il fut question de la deuxième statue de Saint-Jean Népomucène.

A l’origine, cette statue se trouvait sur le Monument aux Morts, édifié après la guerre de 14-18, au milieu du carrefour Rue Saint-Jean – Avenue De Gaulle. Démonté durant l’occupation allemande, le monument fut installé en 1945 à son emplacement actuel, Rue de l’Etang, mais sans la statue de saint Jean. Celle-ci fut placée sur cette fontaine.

 

 

L'ancienne chapelle Saint-Jean vers 1910

Sur cette  photo de 1910, on voit devant la grande maison la petite chapelle dédiée à Saint-Jean Népomucène, avec la statue qui se trouve aujourd’hui sur la fontaine devant le presbytère. Durant la guerre 14-18, les Rixheimois vinrent souvent dans cette chapelle pour demander la protection de Saint-Jean pour leur village et leurs enfants partis au combat.

Empiétant sur la voie publique,  la chapelle,  en mauvais état,  fut détruite au début des années 1920 et pour pérenniser son souvenir, le curé de l’époque proposa l’édification d’une statue de  Saint Jean,  chère au coeur des Rixheimois. Son initiative  allait être reprise par la municipalité dans le projet du  Monument aux Morts.

 

L'inauguration du Monument aux Morts avec la grande statue de Saint Jean Népomucène

Sur cette photo prise, en 1925, lors de l’inauguration du Monument aux Morts, on voit bien l’imposante statue de Saint-Jean.

Ce choix déchaîna la colère des anticléricaux de l’époque et en 1945, il fut décidé de ne plus remettre Saint-Jean sur le Monument, transposé Rue de l’Etang.

 

 

Devant le Clos du Mûrier, la maison aux boules.

La visite se poursuivit par la Grand-Rue où le groupe s’arrêta devant le Clos du Mûrier.

Cette demeure était avant la Révolution une sorte de grange dîmière. Les boules sur la façade de la Rue des Bains, gardent leur mystère. Certains y voient la mention  que cette demeure était exemptée d’impôts.

Grâce à la gentillesse du propriétaire, il fut possible de pénétrer dans la cour et d’admirer la beauté du bâtiment.

 

Devant l'ancienne mairie d'Eschelzheim.

 

Un peu plus bas dans la Grand-Rue, Benoît Meyer présenta la belle bâtisse avec ses fenêtres à meneaux.

C’était « la mairie » de l’ancien village d’Eschelzheim, qui fut intégré au village de Rixheim au cours du XVI siècle.

En fin de parcours, Christian Thoma, Président de la Société d’Histoire remercia son ami Benoît pour la réussite de cette promenade guidée et invita les participants à venir découvrir le travail de la Société d’Histoire, le lendemain, lors de la visite commentée du Parc de la Commanderie. La SHR dans son stand buvette y présenterait toutes ses publications, encore disponibles.

 

Une montgolfière survola Rixheim en ce samedi après-midi.

 

 

Evènements

Comments are closed.