Le bulletin 2014 : un numéro spécial sur l’hôpital de Rixheim

 

img528      Pour son 30ème anniversaire, la Société d’Histoire de Rixheim, née en 1984, a publié son numéro 29, un bulletin exceptionnel, de 135 pages, richement illustré et entièrement consacré à l’histoire de l’hôpital de Rixheim. Née en 1864, cette maison de secours cantonale est gérée par le bureau de bienfaisance de Rixheim, qui a vu le jour officiellement en 1853. Dès sa création, les soins  y sont donnés par une Communauté des Soeurs du Très Saint-Sauveur de Niederbronn, qui restera à Rixheim jusqu’en 1976. Les religieuses placent l’établissement sous la protection de Saint Sébastien et émettent le souhait de voir se construire une chapelle dans ce qui est devenu l’hôpital de Rixheim. Leur voeu est exaucé en 1901 avec la construction de la chapelle Saint Sébastien et en 2008, lorsque l’hôpital devient un EHPAD, il prend le nom d’EHPAD Saint Sébastien.

L'hôpital de Rixheim en 1910.

L’hôpital de Rixheim en 1910.

La maison de retraite édifiée en 1939

La maison de retraite édifiée en 1939

Le nouveau bâtiment de 1958 avec au RDC l'administration, la cuisine et le réfectoire et à l'étage l'appartement des soeurs, vers l'avant et vers l'arrière la maternité.

Le nouveau bâtiment de 1958, qui remplace l’ ancienne maison Kettler achetée en 1864. Au RDC, il comprenait l’administration, la cuisine et le réfectoire et à l’étage l’appartement des soeurs ( côté rue) et vers l’arrière, la maternité.

La maison de retraite construite en 1965.

La maison de retraite construite en 1965.

La nouvelle maison de retraite de 1987, reliée au bâtiment de 1965.

La nouvelle maison de retraite de 1987, reliée au bâtiment de 1965.

L'Arche, le bâtiment de moyen et long séjour, inauguré en l"an 2000.

L’Arche, le bâtiment de moyen et long séjour, inauguré en l’an 2000.

C’est une histoire de l’hôpital, riche en évènements, en agrandissements, en transformations, qui n’aboutissent pas toujours comme cette remarquable extension programmée pour l’année 1914, restée à l’état de plan. C’est une histoire qui rencontre l’Histoire avec un grand H, la guerre de 1870-71, la guerre 14-18 et 39-45.  C’est une histoire où le lecteur croise des personnages qui ont marqué la vie de cet hôpital : le docteur Stotz, son premier médecin, le maire Ivan Zuber, n’hésitant pas à investir ses propres deniers pour la bonne marche de l’établissement, le docteur Thomas Hossenlopp, à l’origine de la création de la maternité en 1934, Cécile Schleret, la sage-femme de Rixheim, qui a oeuvré 37 années dans l’établissement, Soeur Grégoire, mère supérieure  de 1930 à 1955 et qui fut évacué avec l’hôpital en 1940 dans le Gers, Léon Kupfer, directeur de l’hôpital de 1957 à 1974, et bien d’autres dont le nom reste associé à l’histoire de cet établissement.

Le docteur Georges Stotz, médecin cantonal et en charge de la maison de secours

Le docteur Georges Stotz, médecin cantonal, en charge de la maison de secours, à sa création.

Soeur Alberta, Mère Supérieure à Rixheim de 1955 à 1960, lors de son jubilaire d'argent, devant la grotte de Lourdes, inaugurée le 15 août 1958. C'est elle qui eut l'idée d'édifier cette grotte avec les pierres de l'ancienne maison Kettler, détruite pour construire le bâtiment de 1958.

Soeur Alberta, Mère Supérieure à Rixheim de 1955 à 1960, lors de son jubilaire d’argent, devant la grotte de Lourdes, inaugurée le 15 août 1958. C’est elle qui eut l’idée d’édifier cette grotte avec les pierres de l’ancienne maison Kettler, détruite pour construire le bâtiment de 1958.

 

Le départ en retraite des sages-femmes, en 1967, entraîne la fermeture du service maternité : de gauche à droite, le docteur Thomas Hossenlopp, la sage-femme Cécile Schleret, Soeur Marie-Fernande, la sage-femme Anna Seng, le maire Louis Gully.

Le départ en retraite des sages-femmes, en 1967, entraîne la fermeture du service maternité : de gauche à droite, le docteur Thomas Hossenlopp, la sage-femme Cécile Schleret, Soeur Marie-Fernande en charge du service, la sage-femme Anna Seng, le maire Louis Gully.

 

Léon Kupfer, à gauche, écoute les explications de l'architecte Thomas Dinizzi, qui présente le projet de rénovation de l'EHPAD, un chantier énorme terminé en 2014.

Léon Kupfer, à gauche, écoute les explications de l’architecte Thomas Dinizzi, qui présente le projet de rénovation de l’EHPAD, un chantier énorme terminé en 2014, sous l’oeil attentif d’Olivier Becht, maire de Rixheim.

 Le nouvel EHPAD, baptisé Arc-en-Ciel, encadrant la chapelle de 1901, seul vestige des bâtiments d'autrefois.

Le nouvel EHPAD, baptisé Arc-en-Ciel, encadrant la chapelle de 1901, seul vestige de l’hôpital du début du XX siècle. Au cours de cet énorme chantier, les bâtiments construits entre 1882 et 1987 ont disparu. Seule une aile de 1975 reliant le nouvel EHPAD à l’Arche a échappé à la destruction.

C’est cette histoire, dont une grande page vient de se tourner en 2014 avec l’inauguration des nouveaux bâtiments, à l’issue du plus grand chantier qu’ait connu cet établissement, que raconte Christian Thoma, président de la Société d’Histoire dans ce bulletin N°29 .Le point de départ fut un premier travail réalisé par Léon  Kupfer, à partir des comptes-rendus du conseil d’administration, une collecte restée à l’état d’ébauche et confiée par Léon Kupfer à la Société d’Histoire. La consultation des archives départementales, municipales et de la Congrégation des Soeurs a permis de compléter ce travail et d’aboutir à cet ouvrage, dont voici le sommaire:

IMG_8525Parallèlement à l’histoire de l’hôpital, Christian Thoma évoque la longue présence des Soeurs de Niederbronn, article dans lequel il revient sur les péripéties de la construction de la chapelle, qui reste aujourd’hui le seul témoin de l’hôpital d’autrefois. Il évoque aussi le cas de Camille Tritsch, secrétaire de mairie et de l’hôpital, arrêté par la Gestapo en 1944 et envoyé sur le front russe où il resta en captivité jusqu’en 1946.

Le maire Pierre Braun  remettant un diplôme à Camille Tritsch (à droite)

Le maire Pierre Braun remettant un diplôme à Camille Tritsch (à droite)

A côté des rubriques habituelles (connaissez-vous Rixheim, Rixheim hier et aujourd’hui, le compte-rendu de notre excursion annuelle), ce bulletin 2014 relate aussi le séjour à Lohne de la SHR, dans le cadre du jumelage entre les deux villes. Enfin Philippe Richard, président du Cercle Philatélique évoque la sortie du magnifique timbre-poste sur Rixheim.

Simone haegy, vice-présidente de la SHR, présentant la maquette du superbe timbre de Rixheim.

Simone Haegy, vice-présidente de la SHR, présentant la maquette du superbe timbre de Rixheim.

Vous pouvez vous procurer ce bulletin au Tabac Ferflamm à Rixheim, Avenue de Gaulle, au prix de 15 euros, ou nous contacter par mail.

 

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