NOTRE BULLETIN 2017

Image (83)Dans le bulletin 2017, comportant 120 pages richement illustrés, nous poursuivons la commémoration de la Grande Guerre, à travers quatre articles, consacrés à la réquisition des cloches et des tuyaux d’orgue, en 1917, et à la présentation des soldats de Rixheim morts au combat en 1917.

En 2016, Mulhouse et Rixheim ont célébré l’Année Dreyfus, en lien avec le 110ème anniversaire de la réhabilitation du capitaine Alfred Dreyfus et dans notre bulletin nous revenons sur cette commémoration à travers un article sur l’Affaire Dreyfus.

En 2016, Rixheim a connu la fin des travaux de réhabilitation des serres du Parc de la Commanderie, ainsi que l’achèvement de la rénovation intérieure de l’église Saint-Léger, deux superbes réalisations que nous vous proposons de découvrir dans ce bulletin 2017.

Nous rendons aussi hommage à un grand peintre de Rixheim, René Vetter et à notre ancien photographe Léon Litzler.

Dans ce bulletin 2017, nous démarrons une nouvelle rubrique consacrée à l’origine du nom de certaines rues de Rixheim et nous débutons par la rue du Bain et la rue Steinmetz.

Comme chaque année, vous y retrouverez notre page en alsacien, proposée par Véronique Rigo, notre jeu « Connaissez-vous Rixheim? « , notre rubrique « Rixheim hier et aujourd’hui« , ainsi que le compte-rendu de notre excursion annuelle, qui nous avait menés en 2016 à Baden-Baden.

Ce bulletin, qui a été distribué à domicile à nos membres, est disponible au prix de 20 euros, dans les deux bureaux de tabac de Rixheim, Ferflamm dans l’Avenue du Général  de Gaulle, ainsi que Tab@mag, dans la Grand-Rue Pierre Braun.

Nous vous proposons ci-dessous de découvrir la richesse de ce bulletin à travers un aperçu de quelques articles.

Les cloches de Rixheim, de la réquisition de 1917 à leur remplacement

En partant de la réquisition des cloches, décrétée par les autorités allemandes, Christian Thoma développe dans un article très détaillé l’histoire des quatre cloches de l’église Saint Léger de Rixheim.

Les soldats allemands posent devant les trois cloches jetées du haut du clocher, le samedi 7 avril 1917, la veille de Pâques.

Les soldats allemands posent devant les trois cloches jetées du haut du clocher, le samedi 7 avril 1917, la veille de Pâques : à droite, on remarque le tas de paille destiné à amortir la chute des cloches.

En cette année 1917, l’église de Rixheim disposait de quatre cloches : les cloches du Saint-Rosaire et de Saint Joseph ( fondues en 1895 par les Ets Causard de Colmar), celles de Sainte Marie et de Saint Sébastien (fondues en 1828 par les Ets Edel de Strasbourg). Comme le lui permettait la réglementation, le curé Albert Geiss arriva à sauver de la réquisition la cloche du Saint-Rosaire, qui était aussi la plus grande.

Le dimanche 8 avril 1917, jour de Pâques, le curé Albret geiss (à droite), le maire Ivan reymann (au centre) et le vicaire Paul Kuentz posent devant les trois cloches réquisitionnées : de gauche à droie, dans l'ordre croissant la clcohe Saint Sébastien (1828), la clcohe Saint-Joseph (1895) et la clcohe Sainte Marie (1895).

Le dimanche 8 avril 1917, jour de Pâques, le curé Albret Geiss (à droite), le maire Ivan Reymann (au centre) et le vicaire Paul Kuentz posent devant les trois cloches réquisitionnées : de gauche à droite, dans l’ordre croissant, les cloches Saint Sébastien (1828), Saint Joseph (1895) et  Sainte Marie (1895). On remarque que le tas de paille a été enlevé et que les portes latérales  étaient protégées par des avancées, aujourd’hui disparues.

Le lundi 9 avril 1917, les soldats allemands hissent les cloches sur la charette de martin Schaub.

Le lundi 9 avril 1917, les soldats allemands hissent les cloches sur la charrette de  l’agriculteur Martin Schaub, réquisitionné pour les emmener à la gare du Nord de Mulhouse.

Cette réquisition des cloches attire de nombreux enfants de Rixheim.

Cette réquisition des cloches attire de nombreux enfants de Rixheim.

Sur cette photo on aperçoit une quatirème clocge sur la charette, une petite clocge marqué s'une étiquelle blanche, il s'ahit de la cloche du tempe proetstant, qui se situaut Place de la Jumenterie

Sur cette photo on aperçoit, sur la charrette, une quatrième petite cloche,  marquée d’une étiquette blanche : fondue en 1851 par les Ets Bender de Thann, elle équipait le temple protestant que Jean Zuber avait fait construire sur l’actuelle Place de la Jumenterie.

Ces cloches furent acheminées de la gare du Nord jusqu’au dépôt de Francfort-sur-le-Main, pour être fondues et servir de matière première à l’industrie allemande. Toutes les cloches réquisitionnées furent répertoriées (description détaillée) par le Denkmalarchiv de Strasbourg et classées en trois catégories : A (fonte immédiate) – B (fonte différée) – C (à conserver absolument  vu leur caractère historique ou artistique).

Pour compenser la perte de ses cloches, le Conseil de Fabrique se vit allouer, par les autorités allemandes, une indemnité de dédommagement, versée sous forme d’emprunts de guerre, remboursables après la victoire.

En juin 1919, le curé Albert Geiss eut la joie de voir revenir la cloche Sainte Marie, qui avait été classée en catégorie B et qui avait donc échappé à la fonte. Comme elle avait été fondue en 1828, sous le mandat du maire Jean-Jacques Saltzmann, dont le nom est gravé sur la cloche, les anciens de Rixheim lui donnèrent le nom de « Saltzmann Glockà ». Elle est toujours en place dans le clocher et c’est la doyenne de nos cloches.

A l’été 1919, le curé Albert Geiss fut remplacé par Robert Grob, venu de Bretten. Le nouveau curé de la paroisse Saint Léger eut hâte de doter à nouveau l’église de ses quatre cloches, surtout que le conseil de fabrique avait récupéré les sommes du dédommagement, dont il avait fallu déduire le montant prévu pour la cloche Sainte Marie, récupérée intacte, en juin 1919.

Les entreprises alsaciennes étant surchargées de commandes, le curé Grob se tourna vers l’entreprise Louis Debaille, fondeur de cloches à Jeumont, dans le Nord. Et la bénédiction des nouvelles cloches, baptisées du nom de Saint Léger et du Sacré-Coeur, eut lieu le 5 octobre 1924, jour de la fête patronale de la paroisse Saint-Léger de Rixheim.

En juillet 1924, les deux cloches fondues par Louis Debaille, à Jeumont, dans le Nord, arrivent en gare de Rixheim.

Les deux cloches fondues par Louis Debaille, à Jeumont, dans le Nord, arrivent en gare de Rixheim et sont réceptionnées par le curé Robert Grob , adossé à la charrette fournie par l’agriculteur Yvan Brunner. Le curé est accompagné de son vicaire, Aloyse Lienbenguth et  de nombreux paroissiens.

Le dessus d'eun boîte de dragées avec les noms des parrains et marraines de s deux nouvelles clcohes.

Le dessus d’une boîte de dragées avec les noms des parrains et marraines des  deux nouvelles cloches.

La carte postale éditée pour la bénédiction dres deux nouvelles clcohes.

La carte postale éditée pour la bénédiction des deux nouvelles cloches.

En ce dimanche 5 octobre 1924, certaines maisons sont pavoisées aux couleurs de l'Eglise, jaune et blanc, comme cette demeur où logent les oeurs enseiganates, vu que l'école des filles n'est aps encore

En ce dimanche 5 octobre 1924, certaines maisons sont pavoisées aux couleurs de l’Eglise, jaune et blanc, comme cette demeure du 26 Grand’Rue, où logent les soeurs enseignantes, vu que l’école des filles n’est pas encore construite. Dans la calèche,  se trouvent des parrains et marraines des deux nouvelles cloches.

Moins de trois ans après son installation, la cloche du Sacré-Coeur, fondue par Louis Debaille présenta des fêlures. Mais comme l’entreprise avait fait faillite, il fallut se tourner vers le fondeur colmarien Causard qui installa pour la fête du 15 août 1927 une nouvelle cloche du Sacré-Coeur.

En octobre 1927, le curé Grob annonça au Conseil de fabrique qu’il fallait envisager le remplacement de la cloche du Saint-Rosaire, celle de 1895, qui avait échappé à la réquisition de 1917. Lors de l’installation de la nouvelle cloche du Sacré-Coeur, l’entreprise Causard y avait décelé une fente, sans soute imputable à un coup de foudre. Mais comme la paroisse était aussi impliquée financièrement dans l’installation de nouveaux tuyaux d’orgue, pour remplacer les montres réquisitionnées en 1917, la nouvelle cloche du Saint-Rosaire ne fut installée qu’en 1933.

La bénédiciton de la nouvelle clcohe du Rosaire a lieu le dimanche 2 avril 1933.

La bénédiction de la nouvelle cloche du Saint-Rosaire a lieu le dimanche 2 avril 1933.

 Aujourd’hui la vie paroissiale est toujours rythmée par ces quatre cloches : la doyenne date de 1828, c’est la « Saltzmann Glockà », la cloche Sainte Marie, fondue par les Ets Edel de Strasbourg, et qui est revenue en 1919 après avoir été réquisitionnée en 1917. A côté d’elle, se trouvent les cloches Saint Léger (fondue en 1924 par Louis Debaille de Jeumont), du Sacré-Coeur (fondue en 1927 par Causard de Colmar) et du Saint-Rosaire (fondue en 1933, également par Causard de Colmar).

1917, la réquisition des tuyaux d’orgue

Image (35)Dans un second article, Christian Thoma évoque la réquisition des tuyaux d’orgue qui eut lieu le 18 décembre 1917. Bien qu’une compensation financière était prévue, rien ne fut versé, même pas sous forme d’emprunt de guerre. Pour se faire dédommager, le Conseil de fabrique engagea une procédure contre l’Etat allemand et se vit attribuer, en 1927, par le tribunal arbitral mixte franco-allemand une somme de 3 000 francs. Ce montant fut loin de couvrir le devis de remise en état de l’orgue, une opération qui fut réalisée par l’entreprise strasbourgeoise d’Edmond-Alexandre Roethinger. L’orgue de Rixheim, qui provient de l’église des Franciscains de Kaysersberg, connut en cette année 1927 sa troisième grande phase de travaux : réinstallé à Rixheim, en 1794 par Joseph Henry, facteur d’orgues à Thann,  l’instrument fut vraiment remis en valeur par Valentin Rinckenbach, d’Ammerschwihr, en 1838. La dernière grande rénovation eut lieu en 1989-90, sous la conduite de Gaston Kern, de Hattmatt.

L'orgue démonté par Gaston Kern en 1989.

L’orgue démonté par Gaston Kern en 1989.

L'orgue de Rixheim dans son nouvel écrin.

L’orgue de Rixheim dans son nouvel écrin, après la rénovation intérieure de 2016.

Les soldats de Rixheim, morts en 1917

Comme dans les bulletins précédents Yves Schlienger évoque le destin des 7 soldats qui figurent sur le Monument aux Morts pour l’année 1917.

Les soldats de Rixheim morts en 1917.

Les soldats de Rixheim morts en 1917.

Un article plus détaillé présente l’itinéraire de Jules Grumet, né à Rixheim en 1894, qui, à l’âge de 17 ans alla s’installer à Paris, chez son oncle maternel. En 1915, il s’engagea dans l’armée française sous le patronyme de Poirrier. Ce changement de nom était censé préserver sa famille alsacienne de toute mesure de représailles au cas où il eût été fait prisonnier. Affecté au 9ème Régiment d’Artillerie de Campagne, il tomba à l’automne 1917 dans le secteur du Chemin des Dames. En 1922, son corps fut ramené à Rixheim et sa tombe borde l’allée centrale du cimetière.

Les informations sur Jules Grumet dans le registre militaire de la classe 1894 : sa date de naissance, l'identité des parents, l'emploi du père (maître ferblantier), leur religion (catholique) et leur lieu de résidence (Rixheim). Pour le fils, il est précisé qu'il est aussi ferblantier, n'a jamais été condamné et qu'il habite Paris.

Les informations sur Jules Grumet dans le registre de recrutement de la classe 1894 : sa date de naissance, l’identité des parents, l’emploi du père (maître ferblantier), leur religion (catholique) et leur lieu de résidence (Rixheim). Pour le fils, il est précisé qu’il est aussi ferblantier, n’a jamais été condamné et qu’il habite Paris.

Dans le Rekrutierungs-Stammrolle-Jahrgang 1914, le cahier de recrutement de la classe 1894, conservé dans les archives de la mairie de Rixheim, on peut lire pour Jules Grumet, "fort nach Paris" (parti à Paris).

Dans le Rekrutierungs-Stammrolle-Jahrgang 1914, le registre de recrutement de la classe 1894, conservé dans les archives de la mairie de Rixheim, on peut lire pour Jules Grumet, « fort nach Paris » (parti à Paris).

La fiche de rectutement de Jules Grumet qui s'engage sous le nom de Poirier.

La fiche de recrutement de Jules Grumet qui s’engage à Paris, sous le nom de Poirrier.

La cérémonie des obsèques de Jules Grumet

La cérémonie des obsèques de Jules Grumet, le 6 mars 1922 : dans la cour du ferblantier Grumet, dans la Grand’Rue, la famille entoure le cercueil revêtu d’un drapeau tricolore.

La mention des obsèques de Jules Grumet, le 6 mars 1922, publiée dans le Katholisches Kirchenblatt für die Pfarrei Rixheim (le bulletin paroissial de Rixheim).

La mention des obsèques de Jules Grumet, le 6 mars 1922, publiée dans le Katholisches Kirchenblatt für die Pfarrei Rixheim (le bulletin paroissial de Rixheim).

La tombe de Jules Grumet, au bord de l'allée centrale du cimetière de Rixheim.

La tombe de Jules Grumet, au bord de l’allée centrale du cimetière de Rixheim.

L’Affaire Dreyfus, une affaire républicaine

Dans le cadre de l’Année Dreyfus, Marie-Claire Vitoux et Benoît Meyer avaient tenu une Conférence à Rixheim, le 31 mai 2016, intitulée « Les Dreyfus, de Rixheim à l’Affaire ». Dans ce numéro de l’année 2017, Marie-Claire Vitoux reprend les éléments clés de son intervention : l’émancipation des Juifs en France en 1789-91 – l’alaya mulhousienne des Dreyfus – la déchirure de 1870 – l’Affaire Dreyfus -de l’antijudaïsme à l’antisémitisme – l’alsacianité de Dreyfus, circonstance aggravante – l’Affaire en Alsace – les conséquences de l’Affaire.

La maison natale d'Alfred Dreyfus, à Mulhouse, à l'angle de la rue du Sauvage et de la Place des Victoires.

La maison natale d’Alfred Dreyfus, à Mulhouse, à l’angle de la rue du Sauvage et de la Place des Victoires.

Raphaël Dreyfus et Jeannette Libmann, les parents du capitaine.

Raphaël Dreyfus et Jeannette Libmann, les parents du capitaine.

"Une tragique erreur", une oeuvre de jacqueline Bilheran-Gaillard, exposée dans la nouvelle salle Dreyfus du Musée historique de Mulhouse.

« Une tragique erreur« , une oeuvre de Jacqueline Bilheran-Gaillard, exposée dans la nouvelle Salle Dreyfus du Musée historique de Mulhouse.

Cette Année Dreyfus à Mulhouse s’est aussi traduite par l’ouverture, le 12 juillet 2016, d’une Salle Dreyfus au Musée historique et par l’inauguration, le 9 octobre 2016, dans le square Steinbach du monument en granit, dédié au capitaine réhabilité.

"Le képi déstructuré", céramique de Livia de Poli, exposée dans la Salle Dreyfus.

« Le képi déstructuré« , céramique de Livia de Poli, exposée dans la Salle Dreyfus.

"Le képi du commandant " : par cette oeuvre, Livia de Poli rappelle que le capitaine Dreyfus après sa réhabilitation fut promu commandant.

« Le képi du commandant  » : par cette oeuvre, Livia de Poli rappelle que le capitaine Dreyfus, après sa réhabilitation, fut promu commandant.

Le monument de Sylvie Koechlin, dans le square Steinbach.

Le monument de Sylvie Koechlin, dans le square Steinbach.

Les serres du parc de la Commanderie

Jean-Luc Isner, architecte du patrimoine, qui a dirigé la rénovation des serres et du kiosque belvédère, aborde, dans un article détaillé et bien illustré, l’histoire et le fonctionnement de ces serres, construites entre 1824 et 1835. Les efforts conjoints de la commune de Rixheim, de donateurs privés par le biais de la Fondation du Patrimoine et de l’Etat par le biais du Service des monuments historiques ont permis de sauver ce témoignage de l’évolution des techniques horticoles, qui était menacé de disparition.

Les serres en 1852 (tableau de Ch. Schlumberger)

Les serres en 1852 (tableau de Ch. Schlumberger).

Les serres vers 1900

Les serres vers 1900.

L'état des serres en 2015.

L’état des serres en 2014.

Le chantier de rénovation en 2015.

Le chantier de rénovation en 2015.

Les serres rénovées en 2016.

Les serres rénovées en 2016.

La rocaille dans la partie ouest de la serre.

La rocaille dans la partie ouest de la serre.

Le kiosque-belvdère vers 1900.

Le kiosque-belvédère vers 1900.

Le kiosque-belvédère après sa rénovation en 2016.

Le kiosque-belvédère après sa rénovation en 2016.

Les rues de Rixheim: la rue du Bain et la rue Steinmetz

Benoît Meyer rappelle l’origine du nom de la rue du Bain, qui donne sur la Grand-Rue Pierre Braun. Ce nom vient d’un bain rituel juif, un mikvé, installé dans la maison du chantre, une demeure aujourd’hui disparue. Au XIX siècle, une partie de la communauté juive de Rixheim vivait dans ce quartier.

Le plan de la maison du chantre et le mikvé, installé dans le sous-sol (f).

Le plan en élévation de la maison du chantre, avec le mikvé, installé dans le sous-sol (f).

L'emplacement du mikvé, qui a donné son nom à la rue du Bain.

Extrait du plan cadastral de 1823 qui montre l’emplacement du mikvé, qui a donné son nom à la rue du Bain (parcelle 568).

La rue Steinmetz, dans le quartier de l'Ile Napoléon.

La rue Steinmetz, dans le quartier de l’Ile Napoléon.

Dans l’article sur la rue Steinmetz, située dans le nouveau lotissement « La Forêt Noire » à l’Ile Napoléon, devant la Cité des Sports, Pierre Schill décrit le parcours d’Eugène Steinmetz (1894-1979), militant syndicaliste, résistant, déporté à Dachau. Originaire de Haguenau, employé aux chemins de fer, syndicaliste CGT et militant du PCF, Eugène Steinmetz fut muté en 1930, pour raisons disciplinaires, au dépôt de l’Ile-Napoléon. Il séjourna à Rixheim jusqu’en 1936, et en 1935, il fut élu conseiller municipal sur la « Liste des candidats ouvriers », menée par le typographe socialiste, Henri Nico, maire sortant, brillamment réélu. Et en 2014, le conseil municipal de Rixheim décida de donner à cette nouvelle artère le nom d’Eugène Steinmetz, lui qui avait vécu dans une des maisons construites pour loger le personnel du dépôt de chemin de fer.

Eugène Steinmetz (1894-1979), militant syndicaliste

Eugène Steinmetz (1894-1979).

Le quartier de l'Ile Napoléon, tel que l'a connu Eugène Steinmetz.

Le quartier de l’Ile Napoléon, tel que l’a connu Eugène Steinmetz.

René Vetter, la passion de peindre

René Vetter (1926-2001), artiste-peintre rixheimois.

René Vetter (1926-2001), artiste-peintre rixheimois.

Benoît Meyer nous retrace la vie de René Vetter (1926-2001), attiré très tôt par le dessin et qui fit de la peinture une véritable passion qui lui amena de nombreuses distinctions.

L'église de Rixheim, sous la neige (années 1990).

L’église de Rixheim, sous la neige (années 1990).

Jouets anciens (1990).

Jouets anciens (1990).

René Vetter, en train de peindre dans les collines de Rixheim.

René Vetter, en train de peindre dans les collines de Rixheim.

La dernière oeuvre de René Vetter, inachevée : "Héméracolles avec iris"

La dernière oeuvre de René Vetter, inachevée : « Hémérocalles avec iris » (2001).

Les tableaux de l’église Saint Léger

L'église

L’église rénovée en 2016.

Le 9 octobre 2016, après plusieurs semaines de fermeture pour travaux, les paroissiens de Rixheim ont découvert le résultat de la première rénovation du XXI siècle, un travail qui a aussi porté sur les différents tableaux de l’église Saint-Léger. Dans un article richement illustré, Christian Thoma présente ces différentes oeuvres.

Le tableau du maître autel représentant la Glorification de Saint Léger est emmené en restauration dans l'atelier strasbourgeois de Victor Karpenko.

Le tableau du maître-autel, représentant la Glorification de Saint Léger, est emmené en restauration dans l’atelier strasbourgeois de Victor Karpenko.

Victor Karpenko dans son atelier devant le tableua de Saint Léger.

Victor Karpenko dans son atelier devant le tableau de Saint Léger.

Après être passé par l’atelier de restauration de Victor Karpenko, le tableau du maître-autel, représentant la Glorification de Saint Léger, a retrouvé sa splendeur. Commandée en 1786  pour la consécration de l’église qui venait d’être reconstruite, cette oeuvre de Joseph Esperlin présente la montée aux cieux de Saint Léger, évêque d’Autun. Il est accueilli par Dieu le Père, Jésus-Christ montrant sa croix et la colombe de l’Esprit Saint. Le martyr est entouré d’anges qui portent les attributs de l’évêque et les instruments du martyre, dont le perçoir qui lui creva les yeux et l’épée qui lui trancha la tête.

La Glorification de Saint Léger.

La Glorification de Saint Léger.

Les tableaux des autels latéraux ont été rénovés sur place par Pascaline Haegele qui a aussi rafraîchi la fresque de la nef. Si les autels latéraux ont été achetés sous la Révolution à l’église franciscaine de Thann, seules les peintures des médaillons datent encore du XVIII siècle.

Le tableau de l'autel latéral droit est une oeuvre de Caroline Sorg, dite Carola Sorg, datée de 1883 et représentant le martyre de Saint Sébastien.

Le tableau de l’autel latéral droit est une oeuvre de Caroline Sorg, dite Carola Sorg, datée de 1883 et représentant le martyre de Saint Sébastien.

Le médaillon de l'autel latéral droit représente le martyre de Saint Erasme, dont les bourreaux retirent les viscères

Le médaillon de l’autel latéral droit représente le martyre de Saint Erasme, évêque de Formia : alors que les bourreaux retirent les viscères à l’aide d’un treuil, l’empereur Dioclétien apparaît à l’arrière-plan, sur son cheval blanc.

Le tableua de l'autel latéral gauche est une oeuvre de Georg Kau, de 1902 et représente Notre-Dame du Saint-Rosaire. La Vierge tient sur ses genoux l'Enfant Jésus qui remet un rosaire à Saint Dominique alors qu'à droite sainte Catherine prie le chapelet.

Le tableau de l’autel latéral gauche est une oeuvre de Georg Kau, de 1902, et représente Notre-Dame du Saint-Rosaire. La Vierge tient sur ses genoux l’Enfant Jésus qui remet un rosaire à Saint Dominique alors qu’à droite, Sainte Catherine de Sienne prie le chapelet.

Le médaillon de l'autel latéral droit représente la Glrorification de Saint Koesp.

Le médaillon de l’autel latéral droit représente la Glorification de Saint Joseph, tenant dans ses bras l’Enfant Jésus.

La nef est orné d'une peinture de Jost Troxler (1827-1893) représentant l'Assomption de la Vierge. L'auteur s'est inspiré du célèvre tavleau de la'rtiste espagnol Esteban Murillo (1618-1682).

La nef est ornée d’une peinture de Jost Troxler (1827-1893), représentant l’Assomption de la Vierge. L’auteur s’est inspiré du célèbre tableau du peintre espagnol Esteban Murillo (1618-1682).

Léon Litzler (1920-2016)

Léon Lizler devant le mécanisme de l'ancienne horloge du clocher.

Léon Litzler devant le mécanisme de l’ancienne horloge du clocher.

Simone Haegy retrace quelques moments forts de la vie de Léon Litzler, membre du comité de la Société d’Histoire de Rixheim, de 1986 à 2005 et qui a mis ses talents de photographe au service de la commune et de la SHR.

Léon Lizlet était le capitaien-entraineur de l'équipe de basket du Cervme saint léger. Sur cette photo de 1947, cest lui qui,tient la coupe.

Léon Litzler était le capitaine-entraineur de l’équipe de basket du Cercle Saint Léger. Sur cette photo de 1947, c’est lui qui tient la coupe.

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